III) Les conséquences du trafic d'organes

Publié le par trafic-organes

     Le trafic d’organes a des conséquences souvent graves, en premier lieu sur les personnes victimes du trafic ceux qui « donnent » leurs organes, à qui on les prend illégalement en fait.

En effet, il entraine parfois des meurtres ou fausses adoptions, des trafiquants n’hésitent pas à tuer ou « achètent» des personnes faibles et démunies. Et tout cela constitue des maltraitances sur autrui.

 Il peut également laisser des personnes malades ou en moins bonne santé car les organes leurs sont prélevés sans beaucoup de précautions hygiéniques.

 

Le trafic d’organes entraine également le fait que  des parties du corps humain circulent illégalement à travers le monde et que des trafiquants, des personnes qualifiées en médecine ou non gagnent de l’argent non mérité et déclaré.

Cela oblige également les Etats touchés par ce fléau à trouver des solutions pour tenter d’y remédier. Car même si  ce trafic est clandestin plusieurs affaires de trafic d’organes ont fait du « bruit »  et ont été rendues publiques ce qui n’est pas très flatteur pour le pays ou les communautés. Comme par exemple une histoire qui a éclaté aux Etats Unis, dans le New jersey, 5 rabbins furent arrêtés avec plus de 40 politiciens et hommes d'affaires pour être appliquer dans un réseau de blanchiment d'argent et de trafic d'organes.  Le FBI à réussie après plus de 10 ans d'investigation à mettre à jour cette énorme affaire de crimes et de blanchissement d'argent. Un article fut publié dans le Figaro le 25 /07/09 et la chaine BFM TV en a parlé en Août 2009.


Dans la plupart des pays d'Europe et d'Amérique du Nord il existe une législation interdisant le commerce d'organes. Ce n'est cependant pas le cas dans le reste du monde.

C’est pourquoi certains pays comme la Chine ou l’Egypte ont envisagé d’établir des lois interdisant le prélèvement d’organes sur des personnes décédées par exemple. L’Egypte réfléchit depuis plusieurs années pour aboutir à un projet de loi qui engendrerait 25 ans de prison pour ceux qui ne respecteraient pas la loi. En Chine, la loi interdit la commercialisation d’organes humains. Lorsque la transplantation d’organes de prisonniers exécutés a été connue, les autorités chinoises ont annoncé qu’elles allaient renforcer leur législation.

 

Elles ont reconnu qu’il y avait bien un problème en Chine, mais que la faute revenait à quelques chirurgiens peu scrupuleux.

Dans une série d’articles qu’il a consacré au sujet, le journal Epoch Times, créé en 2000 par des opposants chinois en exil, a pourtant indiqué que la plupart des transplantations d’organes se faisaient dans les hôpitaux militaires, contrôlées par le gouvernement. Or si la Chine a bien adopté une loin le 1er juillet 2006 qui renforce l’interdiction de commercialisation d’organes humains, celle-ci ne s’applique pas aux  hôpitaux militaires.

 

 

Le manque de législation stricte dans certains pays du Tiers Monde notamment, entraine la prolifération d’encore plus de réseaux de trafics d’organes.

En Inde ainsi qu’en Amérique latine, les propositions de vente de reins sont publiées dans les journaux.

En Europe, des articles de presse font état de tentatives, de la part de personnes suspectes, de mettre sur pied un commerce d'organes.

En 1993, des agences sont apparues en Pologne et en Hongrie, qui proposaient des organes humains à des hôpitaux d'Allemagne et de suisse.

 

 

 

 

Il incite aussi des gens pauvres à mettre leur vie en danger pour simplement se nourrir parfois.

Ce trafic viole les droits de l’homme, dans le sens où les personnes victimes du trafic ne choisissent  pas pour la plupart du temps de donner leurs organes, on leur prend, c’est un vol.

Et toutes ces atrocités si bien révélées par les journaux, télévisés notamment comme sur la chaine française TF1 où récemment, le 16 décembre 2010 dans le journal télévisé quotidien de 20h une vidéo a montré un rapport du conseil de l'Europe révélant que des miliciens de l'Armée de libération du Kosovo auraient tué des prisonniers serbes et prélevé leurs organes pour les revendre à l'étranger. Un article a même été publié le 25 janvier 2011 dans le Figaro à propos de cette affaire. Il est révélé que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe ayant examiné l’affaire a demandé l'ouverture d'une enquête indépendante.

 

 

 

Tous ces scandales  rarement vérifiés ont évidemment terni l'image de la

chirurgie transplantatoire.

 

Pour les hommes de terrain, les chirurgiens, les rumeurs sur les enlèvements d'enfants et de personnes pour le trafic d'organes ne sont que de fausses rumeurs.

Jusqu’à maintenant le manque d’informations globales sur ce trafic auprès des populations et le fait qu’il n’y ai pas beaucoup d’affaires qui étaient vraiment prouvées et dévoilées font que le sujet reste un peu tabou, du fait que les populations ne s’imagine pas que des personnes fortement qualifiées tels que des médecins, chirurgiens ou politiciens fassent de telles choses et la situation n’évolue donc pas.

 

 

 

 

Conclusion : 

 

   Le trafic d’organes est une catastrophe pour l’espèce humaine qui touche de nombreux pays du monde et dont nombre de gens n’ont pas conscience ni même connaissance. C’est une altération aux droits de l’homme et que les gens aient décidé ou non de donner leurs organes nul ne sait les conditions dans lesquelles sont effectuées les opérations, de plus les transplantations doivent être effectuées dans les plus brefs délais. Le seul point « positif » c’est que ce trafic sauve des vies et donne de l’argent à des gens très nécessiteux. Devant le bilan nuancé des conséquences entrainées par le trafic d’organes nous pouvons nous demander ce qu’il faut faire pour que la situation évolue et que le trafic cesse. Aujourd’hui dans le monde d’autres trafics existent et nous pouvons distinguer deux sortes de trafics « les biens matériels » et « les vies humaines ». Nous constatons qu’il existe en effet des trafics de drogues, d’armes, agroalimentaire ou encore trafic d’enfants.

 

 

 

 

 

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M
http://blogs.mediapart.fr/blog/jean63/010714/jean-eudes-le-trafic-dorganes-au-kosovo-que-sest-il-passe-en-99-2000-cela-sest-ilreproduit-toulouse-en-s
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